Reliefs accidentés et sombres cratères, ondulations chatoyantes ou discrètes, étranges nébuleuses… Gwilherm Courbet nous emmène aux frontières de la perception dans un univers déroutant où les notions d’espace et de temps semblent avoir disparu. C’est la rencontre foudroyante avec un matériau, un outil, une couleur, une forme, une texture qui fait chez lui tourner le moteur de la création. S’en suit une vague d’expérimentations riches, débordantes, hors-normes, chaotiques parfois. Il trace, il grave, il imprime, il moule, il gratte, efface, recommence. Dans ce tête-à-tête patient avec la matière brute qu’est encore l’œuvre en devenir, il apprivoise le hasard au gré de l’expérience. Dégrossir, raboter, alléger : partir du vulgaire pour aller vers le subtil. Accéder à l’essentiel par la répétition minutieuse et obstinée d’un geste simple et inscrire, instant après instant, les lentes déformations et transformations qui petit à petit bâtissent une nouvelle œuvre. Semblable aux autres sans jamais être identiques. A la surface tout est lisse, calme et ouvert. Les lois de l’apesanteur s’estompent allant même jusqu’à s’inverser. Plâtre, bois, ardoise, métal deviennent aussi légers et fragiles que le papier, aussi aériens que ces grands dessins. Illusion délicate. Rien n’est ce qu’il semble être. Élise Havet - Artiste Peintre
Reliefs accidentés et sombres cratères, ondulations chatoyantes ou discrètes, étranges nébuleuses… Gwilherm Courbet nous emmène aux frontières de la perception dans un univers déroutant où les notions d’espace et de temps semblent avoir disparu.
C’est la rencontre foudroyante avec un matériau, un outil, une couleur, une forme, une texture qui fait chez lui tourner le moteur de la création.
S’en suit une vague d’expérimentations riches, débordantes, hors-normes, chaotiques parfois. Il trace, il grave, il imprime, il moule, il gratte, efface, recommence. Dans ce tête-à-tête patient avec la matière brute qu’est encore l’œuvre en devenir, il apprivoise le hasard au gré de l’expérience. Dégrossir, raboter, alléger : partir du vulgaire pour aller vers le subtil. Accéder à l’essentiel par la répétition minutieuse et obstinée d’un geste simple et inscrire, instant après instant, les lentes déformations et transformations qui petit à petit bâtissent une nouvelle œuvre.
Semblable aux autres sans jamais être identiques.
A la surface tout est lisse, calme et ouvert. Les lois de l’apesanteur s’estompent allant même jusqu’à s’inverser. Plâtre, bois, ardoise, métal deviennent aussi légers et fragiles que le papier, aussi aériens que ces grands dessins. Illusion délicate.
Rien n’est ce qu’il semble être.
Élise Havet - Artiste Peintre
Expositions
Avril-mai-juin 2016 : Participation et organisation de PAN, cycle
d’expositions à Besançon.
Mars 2016 : Lieux Dits, exposition collective organisée par l’ISBA, Saint
Vit.
Novembre 2015 : L’autre Salon, salon autour de la micro édition, Colmar.
Novembre 2015 : Exposition collective à la galerie Pictura, Besançon.
Octobre 2015 : Biennale des arts plastiques, Besançon.
Septembre 2015 : Exposition collective, place Ziem. Beaune.
Septembre 2015 : D’art d’art, Arc les Gray.
Juillet - Août 2015 : Exposition personelle à la boutique Temps d’artisans,
Besançon.
Juin 2015 : Place des Arts, Besançon.
Avril 2015 : Ink Not To Think. Exposition personnelle, au FJT des oiseaux,
Besançon.
Mai 2013 : Chimères. Exposition personnelle, rendu de résidence Céramique.
ISBA Franche-Comté.
Avril 2011 : Sélection et participation à l’exposition collective Arte en
papel. Cuenca, Espagne
Mai 2010 : Boom baby. exposition collective au Pavé dans la mare. Besançon
Résidences
Août 2016 : Résidence sédentaire de peinture, Saint Henry, Midi Pyrénées.
Juillet 2016 : Résidence Céramique, «le silence du monde», Saint-Didier,
Ardéche.
Août 2015 : Résidence sédentaire de peinture, Saint Henry, Midi Pyrénées.
Janvier 2014/Juin 2017 : Résident aux ateliers d’artiste de la caserne
Vauban, Besançon.
Septembre 2012/Mai 2013 : Résidence Multiple Céramique, Isba Franche
Comté, Besançon.
Formation
Dnap (2008) DNSEP (2010) Isba Franche Comté
L’Autre Salon, c’est avant tout un espace alternatif : il s’agit de montrer autre chose – livres, techniques ou philosophies de création. Car dans le milieu de l’édition aussi, on peut proposer quelque chose de différent !
C’est de la nécessité de cet « autre chose » qu’est né l’Autre Salon, il y a cinq ans. Entièrement pris en charge par des associations locales et avec l’aide de son bienveillant chaperon, le Salon du Livre de Colmar, l’Autre Salon a mis au centre de ses préoccupations la microédition. Mais qu’est-ce que c’est au juste ?
La microédition est un processus d’édition qui implique un tirage confidentiel (moins de mille ouvrages). Il est courant que la microédition fasse recours à des techniques d’impressions artisanales telles que la sérigraphie, la linogravure ou la presse typographique. C’est également le processus d’édition le plus proche de l’art : le livre n’est plus seulement un support, comme souvent dans l’édition traditionnelle, mais il devient un objet d’art à part entière.
Bien souvent, la microédition va de paire avec l’édition indépendante. Aujourd’hui, le ministère de la Culture compte trois mille structures d’édition indépendantes en France, quand ce n’est qu’une dizaine de maisons d’édition (Flammarion, Gallimard ou Acte Sud par exemple) qui détiennent 80% du marché du livre. Un déséquilibre qui explique que la microédition soit peu connue du grand public.
C’est pour faire entendre d’autres voix, celles que ces grands groupes font taire, que l’Autre Salon rend possible la rencontre entre le public et les différents acteurs de la microédition. L’Autre Salon allie des stands où les exposants peuvent montrer leurs productions (livres mais aussi affiches et gravures), des ateliers pour les petits et les grands et, une nouveauté cette année, un moment de partage et de discussion par le biais de conférences.
Pour découvrir une facette de l’édition que vous ne connaissez pas, pour mettre des visages sur des pratiques et des noms sur les processus de fabrication, pour vous amuser et rencontrer les artisans du livre ou tout simplement pour découvrir ce qui se passe près de chez vous, rendez-vous à l’Autre Salon, espace dédié à la microédition au sein du Salon du Livre de Colmar !
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PAN,
Comme une détonation sourde qui entend remuer les ondes du paysage artistique de Besançon. PAN est une déflagration visuelle, forte de la motivation des quatorze artistes constituant l'association AVE, organisatrice de l'événement.
PAN,
Comme une partie et comme un tout. Un cycle d'expositions qui accompagne les premiers bourgeons d'avril jusqu'aux feux mûrissants du soleil de juin. Chaque week-end pendant trois mois, la tour des Cordeliers prête ses vieilles pierres aux plasticiens cohabitant et travaillant au sein des ateliers d'artistes de la ville. Des expositions individuelles, des duos, des trios, un ballet de chassés-croisés également rythmé par deux expositions collectives. La première PAN 00 ouvre le bal en avril, la seconde marque l'intermède à mi-parcours en mai. La tour bastionnée Vauban ne se sera certainement jamais aussi bien défendu en matière d'arts visuels !
Et PAN !
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D’ordinaire, les expositions, même si elles tirent évidemment leur scénographie des lieux qui les accueillent, s’organisent autour de thèmes précis extérieurs à ces salles, thèmes conçus le plus souvent avant même qu’on sache d’ailleurs où seront présentées les œuvres pressenties.
Or, à Saint Vit, forts de l’invitation généreusement adressée à l’ISBA par la Mairie, nous avons pu « renverser la vapeur » (nous logeons rue Denis Papin …) et proposer une exposition comme dictée par les lieux.
Refusant un débarquement intempestif, nous avons préféré en effet, tenter l’expérience d’une arborescence qui permettrait à l’exposition de se déployer en trois grandes ramures correspondant à la nature des trois salles investies.
L’une, à forte présence patrimoniale, voûtée et exemplaire de l’art médiéval en ses arcs brisés, la seconde, plus neutre en formes mais dont les couleurs manifestent une personnalité bien à part, et enfin la troisième, dont le caractère néo industriel évoque ces friches reconverties que l’art contemporain orne de nos jours souvent avec bonheur et dont le caractère brut évoque les formes architecturées de nos cités.
Ainsi « Lieux dits » est-elle une exposition qui procède de trois lieux dont la spécificité a fourni la thématique, plus qu’elle ne s’installerait en eux, leur imposant des travaux artistiques « de l’extérieur ».
Nous vous proposons donc une présentation d’œuvres contemporaines questionnant la notion de patrimoine historique, une autre qui interroge la question de la couleur singulièrement traitée par de jeunes artistes d’aujourd’hui et enfin, une exposition qui rassemblera des œuvres qui chacune évoque les problématiques architecturales.
Histoire, Couleurs, Architecture, notre bréviaire vient des lieux qui nous habitent plus que nous les habitons, aussi nous a-t-il semblé pertinent d’appeler « Lieux dits » cette curieuse exposition tripartite qui doit quasiment tout à son accueil faisant si l’on peut dire : « d’une pierre trois coups » !
17 artistes nous ont prêté leur concours :
Manon Aubry, Bertrand Bellay, Thibault Brunet, Maxime Callen, Guillaume Cretin, Gwilherm Courbet, Damien Desbouiges, Gérald Colomb, Maxime Duchanoy, Hugo Eymard Duvernay, Julien Garnier, Alexis Gautheron, Emilie Godin, Myriam Grosso, Clément Richem, Corsin Vogel, Frédéric Weigel
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