Hallucination de Solor au narguilé

description de l’œuvre :

Crayon HB sur papier Ingres Recontextualisation des éléments chorégraphiques et scéniques à partir de différentes séquences (actes) du ballet. Chaque dessin est une nouvelle histoire, une nouvelle intrigue. A l’extérieur ou à l’intérieur d’un palais, la danse quitte la scène du théâtre et s’installe ailleurs. C’est une nouvelle annotation chorégraphique et spatiale. L’intensité dramatique des mises en scènes est accentuée par la dichotomie ombre/lumière tandis que les éléments architecturaux créent une charge émotionnelle qui transporte le regardeur grâce à un effet visuel spectaculaire. Ainsi, les formes et les espaces se délimitent, les personnages se dessinent dans une infinie Impression de détails. Grâce à une mécanique répétitive du geste de la main qui n’est cependant jamais la même dans son intensité, l’artiste joue aves la pression exercée sur le support papier par l’intermédiaire de son crayon pour aborder des valeurs et des nuances du plus clair au plus foncé donnant ainsi à ses dessins un aspect délicat et raffiné d’une grande régularité qui nous renvoient par leurs effets plastiques aux gravures du XVIIIème et XIXème siècle. A partir d’un procédé de traitement en trame de traits verticaux comme des files qui tissent, les dessins ont un effet ressemblant à une tapisserie murale. Les lignes courtes, continues ou discontinues donnent une sensation de vibration, de rythme, de précision et flou à la fois créant une certaine tension. Cette tension nous plonge dans une romance tragique dramatique, réelle/ irréelle dans cette série de dessins. La notion Temps est une composante importante tout le long du processus créatif des dessins ; un temps d’élaboration lent, élastique nécessaire pour aboutir à un résultat à l'effet spectaculaire .  Mises en scènes, intrigues et théâtralisation au-delà du Ballet qui abordent une certaine épaisseur psychologique des personnages